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  • fanny&jérôme
  • 25 avr. 2021
  • 3 min de lecture

Mais alors, et ce four à pain !? C'était notre grand projet chez Autonovie, à Gaillac. Dans leur quête d'autonomie, le four à pain doit pouvoir prendre le relais d'un four traditionnel et ainsi diminuer la consommation électrique liée au four.


Après plusieurs discussions avec Jérémy, nous avons décidé de prendre un gros touret de chantier comme support du four. Au départ, nous voulions éviter le sable et la chaux et n'utiliser que la terre un peu argileuse disponible sur le terrain, mélangée à de la paille.


Les différentes étapes de construction :

- Aplanir le sol à l'endroit où sera disposé le touret, y mettre des gravats pour assurer sa stabilité et recouvrir le tout d'une bâche pour préserver le touret de l'humidité

- Renforcer le touret sur les côtés car il va quand même devoir supporter la terre sur toute sa surface

- Couper la paille en brins de 5 cm environ pour une meilleure homogénéisation du mélange (sachant que l'on a dû utiliser l'équivalent de deux petites bottes carrées, cette étape était un peu longue !!)

- Aller chercher la terre (environ 3 grosses poubelles noires)

- Faire le torchis (à mesure du chantier bien sûr)

- Monter la sole en plusieurs couches

- Tracer le dessin de l'intérieur du four sur la sole et le recouvrir de carton pour protéger la sole

- Monter un dôme qui va supporter le dessus du four et qui sera retiré après séchage de la terre (souvent fait en sable, ici on a utilisé gravats, paille et sable)

- Recouvrir le dôme de sable de papier pour éviter que le sable ne colle à la terre et tombe ensuite dans les pizzas !

- Monter le dessus du four

- Attendre que ça sèche !!


Nous n'avions pas trop d'idée du temps nécessaire à la construction de ce four. Plusieurs exemples dans les wwoofing précédents ou sur les sites que nous avons pu consulter, indiquaient des choses différentes : construit en un jour à deux, construit à plusieurs en plusieurs jours... Temps de séchage ou non entre les différentes étapes... Nous y sommes donc allés un peu au feeling !


Les étapes de préparation du touret et du sol ont été assez rapides à faire. Nous sommes ensuite entrés dans le vif du sujet ! Nous avons mis les pieds dans la boue ! Eau + terre + paille coupée, à mélanger un certain temps à la force de nos bottes. Une fois la texture nous convenant, nous avons mis tout ça sur le touret en tassant bien pour éviter les bulles d'air.

Puis nous avons laissé sécher quelques jours.


Nous façonnons un dôme de sable et à l'aide d'un gabarit en polystyrène préalablement découpé, nous avons fait un dôme bien régulier, bien rond.

Ensuite vient l'étape de montage du dessus du four : préparation du torchis, puis montage petit à petit en tassant bien. Nous faisons une couche d'une quinzaine de cm. La météo se gâte, nous bâchons le four et laissons sécher.


Nous avons de nombreuses discussions sur une éventuelle couche de finition. Jérémy la veut en chaux pour bien protéger le four. Sinon, il faut construire un abri. Et nous terminons bientôt notre séjour... Au final, nous décidons de bien laisser sécher le four plusieurs mois. La couche de finition pourra être réalisée bien plus tard.



Des nouvelles après plus de 2 mois de séchage :

Jérémy a testé la cuisson au four : plus de 300°C ! Ça chauffe dur ! Mais il a brûlé sa première fournée. Trop chaud ? Trop long ? Il faut probablement un temps d'apprivoisement du four... Autre donnée qui sera importante à connaître : temps de refroidissement du four. Ce temps-là pouvant être optimisé pour cuissons diverses, et en dernier lieu, séchage de fruits ou d'aromatiques.


Nous sommes ravis de cette première expérience. Vivement notre chez-nous pour bâtir notre propre four ! 😋



Pour fabriquer ce four, nous nous sommes inspirés de plusieurs sources :



  • fanny&jérôme
  • 30 sept. 2020
  • 2 min de lecture

Dans ce procédé de fabrication, nous n'utilisons ni levure, ni additifs, uniquement des farines biologiques, de l'eau et du sel. La traditionnelle « levure de boulanger » est remplacée par un levain préparé au moins 48h avant le début du pétrissage de la pâte à pain.


En voici les étapes essentielles :


Préparation du levain : mélange de farine et d'eau légèrement chaude, que l'on va nourrir toutes les 3 h en y ajoutant une poignée de farine et éventuellement un peu d'eau chaude afin d'aider à la prolifération des bactéries nécessaires à la fermentation de la pâte. Il est utilisable après environ 48 h et doit être protégé du froid en permanence.

Préparation de la pâte à pain : on verse la farine et le levain dans un récipient ou un pétrin, et on les mélange délicatement en y versant un filet d'eau chaude ( 55°C ) jusqu'à obtention d'une pâte homogène. (~700 g d'eau par kg de farine, un peu plus pour le sarrasin)

Pétrissage de la pâte : on pétrit la pâte délicatement en exerçant un mouvement de balancier avec la main creusée à l'intérieur de la pâte de droite à gauche, sans racler le fond du récipient, comme une vague qui viendrait soulever et emprisonner l'air sous la pâte. Une fois bien pétrie, la pâte est salée (~20 g par kg de farine) en remuant toujours délicatement, puis on la pétrit de nouveau jusqu'à obtention d'une boule légèrement ferme.

Fleurage : après avoir raclé les bords du récipient ainsi que le fond de celui-ci en passant la paume de la main sous la pâte en plusieurs mouvements circulaires pour la décoller, on fleure la pâte en pulvérisant un voile de farine sur celle-ci. On laisse alors la pâte lever pendant au moins 1h30 en la préservant au maximum du froid.


Il reste alors encore deux étapes avant d'enfourner son pain :


Le façonnage : cette étape va permettre de donner sa forme finale au pain. On peut ainsi le déposer dans des moules, le couper en pâtons qui serviront à former boules de pain ou baguettes. Plusieurs techniques de découpe peuvent être utilisées, il est juste important de ne pas déchirer ou maltraiter la pâte. Le façonnage des baguette est particulièrement technique, afin de lui donner une forme régulière et sans fissures. Repos de nouveau.

Le marquage ou "nommage" : on "nomme" le pain en faisant des incisions obliques sur le dessus du pâton juste avant d'enfourner.


On peut alors passer à la mise au four, qui doit être à une température de ~220-240°C. Le pain est cuit au bout de 30 à 40 min selon l'épaisseur et le type de pain.

  • fanny&jérôme
  • 28 sept. 2020
  • 2 min de lecture

Comment ça marche ? En pratique, c'est ultra simple. On fabrique (ou on achète, hein) un siège avec un trou sur lequel on monte une cuvette pour plus de confort pour notre petit postérieur. Sous ce siège, on place un seau pour récupérer notre production. A côté du siège, une réserve de, au choix : sciure, copeaux, feuilles mortes, etc... matière sèche, quoi ! Et chaque fois que l'on va au petit coin faire notre affaire, on recouvre d'une poignée de matière. Ce qui va absorber les liquides et les odeurs. Et préparer un équilibre parfait pour le compost !

Car nos déjections sont une sorte - sans mauvais jeu de mots - d'or noir. Et oui, Jamy, car que fait-on de ce seau une fois plein ? Et bien, c'est tout simple, Fred, on va le vider sur le tas de compost à toilettes sèches. Ce mélange composé de nos excréments et de matière sèche va tranquillement se décomposer pour donner un compost de premier choix à épandre dans le jardin. Là tout de suite, je vois bien quelques grimaces... ok ok, ça ne donne pas trop envie de faire pousser ses légumes dedans. On recommande d'ailleurs de garder un tel compost deux ans avant de l'utiliser pour favoriser une bonne hygiénisation. Le processus de compostage sur une telle durée (et/ou la montée en température) va détruire les éléments pathogènes et diluer les résidus pharmaceutiques qui pourraient se retrouver dans nos excréments. Ensuite, on peut toujours l'épandre au pied des haies, des arbres ou sur les pelouses, le principal étant que cette matière organique retourne au sol !


Bon, cette matière organique qui retourne au sol, c'est bien, c'est le seul avantage par rapport à nos toilettes classiques à chasse d'eau ?

Et non ! N'oublions pas les économies d'eau. On estime que 20 % de l'eau potable consommée chaque jour sert à nos chasses d'eau. Sur 148 L que chaque Français consomme, cela fait près de ... 30 L !

L'eau de nos robinets a été captée dans les nappes phréatiques ou dans les cours d'eau. Elle est ensuite traitée pour retirer les éléments solides et neutraliser les micro-organismes pathogènes, puis acheminée jusqu'à chez nous. Dommage de gaspiller de l'eau propre pour chasser notre caca, non ?



Sources :




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A bientôt !

Qui sommes-nous ?

Dans notre petite Zoé, nous sommes 3 à démarrer cette formidable aventure en famille : Fanny, Jérôme et Arthur.

 

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