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  • fanny&jérôme
  • 22 avr. 2021
  • 2 min de lecture

Cela fait un petit moment que l'on n'a pas donné de nouvelles... Pas toujours facile de tenir le rythme du blog ! Mais nous revoilà, nous allons bien, et nous sommes comme toujours bien occupés. Et donc où en sommes-nous ?


Après nos 15 jours en montagne, nous avons repris la route pour rejoindre la ville de Lyon alors confinée. Nous passons de la "zone libre" en "zone sécurisée"... L'occasion de se remémorer tous les films de zombies ou de contamination ! Aura-t-on des contrôles lors de notre arrivée ? Faudrait-il un laissez-passer ? Ben non. Rien. Nous arrivons en ville, vivante et bruyante, pas vraiment plus calme qu'un dimanche normal. Effectivement, la plupart des piétons sont masqués, mais en dehors de ça et de l'avis des Lyonnais, ça ne change rien. Tant mieux.


Et donc nous voilà à Lyon pour 3 semaines pour un wwoofing familial qui nous a conduit dans la brasserie tout juste naissante de mon cousin Christian. 🍻 L'inauguration de sa micro-brasserie était imminente (mais finalement décalée pour cause de ... COVID, donc, toujours lui...). Christian a donc apprécié des bras supplémentaires pour tout le processus d'étiquetage-embouteillage-mise en carton et tous les menus travaux qu'il restait à faire.

Après mon stage de 6 mois au sein d'une brasserie pour travailler sur la consigne, on peut dire qu'il y a toujours quelque chose qui me ramène à la bière ! 😁


Une fois les fermenteurs vidés et après quelques nuits bien courtes, Jérôme et Christian en ont bien sûr profité pour faire différents brassins. Après des petits brassins amateurs (mais toutefois pointus) dans le wwoofing précédent, Jérôme expérimente la mise en route d'une brasserie à plus grande échelle. C'est plutôt instructif !


Christian veut faire une brasserie de quartier, locale et écologique. Les ingrédients sont donc locaux, les livraisons se feront à vélo et les ventes à la boutique sur place. Les drèches sont revalorisées auprès d'un éleveur voisin. Les bouteilles seront consignées et lavées via Rebooteille, prestataire qui veut remettre en route le réemploi des bouteille avec l'aide dans un premier temps du centre de lavage de Ma bouteille s'appelle Reviens.


En dehors de la brasserie, nous travaillons également à l'aménagement des extérieurs. Plantation et accrochage de plants de houblon (qui seront brassés avec la bière la saison venue 😋), bricolages divers, mise en valeur du lieu avec réarrangement des plantes à petits fruits, et un peu de jardinage pour la famille. Et oui, c'est la saison pour les tomates, les radis, les courges !


Nos 3 semaines s'achèvent. Et c'est quoi la prochaine étape ? 🤔


Mayenne, en Mayenne, sur les bords de la Mayenne ! On rentre à la maison ! (Même si nous n'avons plus vraiment de maison...)

Cela nous prendra quelques jours, à rythme de Zoé, mais également le temps de sortir de notre bulle, de faire notre transition entre notre expérience wwoofing, très riche, très dense, et où nous avons expérimenté une liberté totale, et le rythme plus normal d'une vie sédentaire.


Et puis viendra l'heure de faire un bilan de cette super aventure, quand nous aurons pris le temps d'atterrir.


A bientôt !

  • fanny&jérôme
  • 25 mars 2021
  • 3 min de lecture

Outre nos déboires automobiles, nous avons bien profité de nos derniers wwoofing.


🐐 Chez Mélissa et Gilad, nos 3 semaines s'achevaient juste avant la mise bas des chèvres. Nous avons appris comment prendre soin de chacune d'elles, observant celles qui traînaient la patte en allant les garder. Signe probable d'une mise bas précoce ? Coup reçu par une autre ? Car les hormones bouillonnent avant la mise bas et les règlements de compte hiérarchiques sont fréquents ! Les chèvres ont des cornes (ou pas) et elles savent s'en servir !

Nous avons aidé à préparer la fromagerie qu'il faut nettoyer de fond en comble, mais à l'eau de préférence : en matière de fromage, il est important de conserver les bactéries environnantes.

🌳 La ferme a aussi accueilli une formation de greffes d'arbres fruitiers. J'ai ainsi pu bénéficier d'une journée très riche en rencontres et en apprentissage avec un formateur passionné par les arbres. Reste à mettre en pratique maintenant !


Nous avons quitté la ferme pour 2 semaines de tourisme du côté de Port-la-Nouvelle en attendant la réparation de la voiture puis nous avons rejoint l'éco-camping du Retour à la Terre du côté de Chambéry, face au magnifique massif de la Lauzière.

Notre arrivée s'est faite sous la neige. ❄️ Alors que deux jours avant nous étions en tee-shirt sur la plage de Palavas-les-Flots, ce sont des flocons qui accompagnent notre montée en altitude. Arthur est tout content. Le lendemain, il neige toute la journée et nous profitons de la présence des enfants pour aller faire de la luge. Une bataille de boules de neige plus tard, et voilà la pluie... C'est presque le printemps et nous avons bénéficié de la dernière neige !

Nous sommes accueillis par Mathilde et Cyril qui gèrent l'association du camping avec Alexine et Bastien en cours d'installation sur le lieu. Le camping est un camping déclaré, c'est-à-dire qu'il dispose de 6 emplacements maximum. 2 sont occupés de manière longue durée par des tiny-houses. Il y a également une yourte qui était occupée par la première famille pendant la construction de leur maison en paille. La seconde famille s'occupe de fabriquer de A à Z une petite yourte (couture de la toile, élaboration et montage de la structure...) avant d'en construire une autre plus grande et en « dur ».

Le camping propose un potager, un poulailler, une douche solaire, des toilettes sèches, une cuisine d'extérieure. Il se veut un lieu d'échanges et de partage autour de l'habitat alternatif, de l'écologie, d'autres manières de faire.

Nous rencontrons tout un réseau dense de néo-ruraux, fraîchement arrivés, qui cherchent à vivre en accord avec leurs valeurs. Nous nous y retrouvons bien ! Nous avons vraiment l'impression d'être reçus chez des amis. C'était une de nos déceptions dans notre année wwoofing : ne pas être tout à fait en phase avec les gens que nous rencontrions, même en ayant beaucoup de choses en commun, nous nous sentions souvent loin d'eux, que ce soit au niveau des caractères, des valeurs, de la façon de voir ou de vivre les choses, ou dans la facilité de communication. Ici, c'est facile, et c'est chouette !


Nous aidons aussi bien les habitants en place (Mathilde et Cyril) qu'Alexine et Bastien qui préparent leur arrivée. Terrassement de l'emplacement de la future yourte, démarrage du potager avec les semis, rangements divers, ramassage et transformation des orties et de l'ail des ours (magnifique découverte pour nous!! 😋 Miam le pesto et le beurre à l'ail des ours!), remise en état du compost à toilettes sèches, etc...


Cyril est aussi un brasseur amateur avec plusieurs voisins. Ils brassent très régulièrement, et produisent diverses bières goûteuses et originales. C'est l'occasion pour Jérôme de faire une journée de brassage avec eux pour faire une stout parfumée au whisky et à la vanille ! Dommage, nous ne serons plus là pour la dégustation !


Encore une petite semaine dans la montagne et nous partirons pour notre prochaine (et, qui sait, dernière ? ) étape !


A bientôt !!



  • fanny&jérôme
  • 14 févr. 2021
  • 4 min de lecture

Coup de cœur pour la "ferme des chèvres" comme dit Arthur. Nous sommes arrivés depuis une semaine sur le Causse Minervois dans l'Hérault, sur les hauteurs de Narbonne. Nous avons eu quelques difficultés sur la route avec notre chère Zoé - mais cela fera l'objet d'un autre post... Résultat, nous arrivons de nuit. Nous sommes accueillis par Gilad qui nous fait sillonner les petits chemins de chèvre caillouteux entre les différentes maisons. Autant dire que nous sommes un peu perdus dans ce nouveau paysage invisible ! Nous passons la nuit dans une jolie cabane de bois.

Notre cabane est perdue au milieu d'un maquis de pins, oliviers et chênes verts. Au matin, quelle surprise ! Quand nous sortons par le petit chemin, nous découvrons la vue sur les paysages : en plaine, les villes qui se distinguent au loin (Narbonne, Béziers, et jusqu'à Sète les jours de beau temps !) et de l'autre côté les montagnes qui se découvrent avec le soleil levant et la chaîne des Pyrénées toute drapée de blanc. C'est magnifique !

Nous découvrons aussi les petits chemins de jour qui font des tours et détours dans les buissons. Mais on finit par se repérer assez vite.

Mélissa, Gilad et leurs deux enfants élèvent une quarantaine de chèvres pour le fromage principalement, mais aussi pour faire des glaces ! Miam 😋 ! Malheureusement, nous n'aurons pas le loisir d'y goûter. Les chèvres mettent bas début mars, pas sûr que nous y assistions. Ils sont en bio, et les chèvres sont quasi-exclusivement nourries à l'herbe des pâturages et au foin. Un petit complément d'orge est ajoutée pour préparer les mises bas. La traite est faite à la main. Elle commence à peu près au moment de la mise bas, mais le premier mois, le lait est surtout réservé aux chevreaux. La fabrication de fromage débutera donc en avril.



Le travail actuel consiste à garder les chèvres le matin. Nous les accompagnons jusqu'à certaines parcelles dans la montagne et nous les gardons toute la matinée. A midi, retour à la maison, et l'après-midi, elles rejoignent des parcs à proximité de la chèvrerie. La pâture à l'extérieur permet de diversifier leur alimentation et de préserver les parcs les plus proches, insuffisants pour les alimenter toute l'année. elles alternent les pâtures sur une dizaine d'hectares. Quand les chèvres seront tout près de mettre bas, nous irons moins loin, car elles auront plus de mal à se déplacer.

La garde des chèvres est un régal pour les sens. La vue est magnifique sur les montagnes et la vallée. L'air frais du causse est vivifiant. Les parfums de pin, lavande, thym se mélangent et sont un vrai plaisir. On n'entend que le son du vent et les chèvres qui grignotent. C'est un peu comme faire une séance de méditation !


En fin d'après-midi, nous rentrons les chèvres à la chèvrerie. C'est distribution de foin et d'orge. Séparation des chèvres sans cornes et des jeunes chevrettes.


Le reste du temps, nous avons des activités au jardin. Le potager familial sert aussi de réserve pour les repas de Tables d'hôtes que Mélissa et Gilad proposent avec les produits de la ferme, légumes, produits laitiers de chèvre et viande de chevreau. Car ils font aussi gîte d'étape et accueil paysan. A la belle saison, il y a pas de mal de randonneurs dans les sentiers environnants.

Sur le causse, il n'y a pas de terre, que du caillou ! On se demande bien comment poussent toutes les vignes environnantes... La préparation des buttes de culture consiste à apporter une belle quantité de compost, et/ou de fumier. Ils apportent de temps en temps de la terre d'ailleurs. Au fil des années, le sol s'est créé, et est plutôt fertile. En ce début de saison, c'est donc préparation du sol et premiers semis.


Et puis, il faut que nous nous occupions de notre maison ! Nous sommes très bien installés dans notre cabane de 40 m2 tout confort, avec cuisine, salle d'eau et deux chambres. (Ça nous donne des idées !!) C'est une cabane sur pilotis, isolée en bottes de paille et enduit terre-paille. Décidément, cette méthode de construction nous poursuit !

Il y a un petit poêle que nous alimentons avec le bois du coin. Donc, de temps en temps, c'est corvée de bois pour le mettre à sécher et le couper.


Deux jours avant que nous arrivions, drame à la ferme. Les chasseurs sont autorisés à chasser sur la propriété, mais pas à faire n'importe quoi ! Un jeune a tiré sur les deux cochons de la ferme, mâle et femelle.

Le premier jour de notre arrivée sera donc un jour de cochonnaille ! Il faut rapidement transformer la viande des deux cochons pour ne pas la perdre. C'était planifié pour le mâle mais certainement pas pour la truie qui venait d'avoir des petits.

Pendant toute la journée, des charcutiers viennent aider le couple à découper la viande, séparer la peau, le bon gras, la viande, etc. C'est une chance pour nous. Après les poulets, nous avons l'occasion de découvrir la transformation d'un cochon. Nous aidons à hacher la viande et la mélanger à une part de gras pour fabriquer les saucisses. Nous assaisonnons la viande hachée pour faire des pâtés. L'ensemble des morceaux est mis sous vide, étiqueté et placé au congélateur.


Et puis tous les jours, c'est préparation de biberons pour les 6 porcelets orphelins. Nous leurs préparons un mélange de lait entier avec un œuf, ce qui se rapproche le plus du lait maternel. Ils grandissent vite et sont affamés. Toutes les deux heures, c'est distribution. C'est rigolo de les voir comme des fous avant de manger. Et quand ils ont le ventre repus, ils sont presque groggy ! C'est un régal pour les enfants d'aller assister au repas des bébés cochons.


Arthur est très content d'avoir un camarade de jeux qui est comme lui tous les jours à la ferme puisqu'il ne va pas à l'école, sauf "l'école de la forêt" une fois par semaine. On vous racontera tout ça une prochaine fois !


A bientôt !!

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A bientôt !

Qui sommes-nous ?

Dans notre petite Zoé, nous sommes 3 à démarrer cette formidable aventure en famille : Fanny, Jérôme et Arthur.

 

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